[Mort RP] Shera de BasseCourt - Retour aux sources

Traits physiques : Une bien jolie femme qui semble toutefois prêter aucune attache à son physique, ni à en jouer. Certaines mauvaises langues la verraient comme une prétentieuse aguicheuse. On l’a reconnait pour ses tenues en peaux de bêtes qui sont pourtant bien travaillées. Généralement un morceau de viande sec mastiqué en bouche, elle semble animée par d’étranges pensées gastronomiques…
Sa peau foncièrement verte, teintée cuivré dénote son affiliation au peuple de l’Orksreik.

Il fut un temps où les orcs envahir les territoires humains. Où les bourgeoises et riches personnes furent égorgées. D’autres violées. Bafouées. Indignées.

D’autres, au contraire, n’avaient pas d'idées fixes concernant les relations entre deux individus de sexes opposés.

Deux amants aux passés, traditions, coutumes, idéaux contradictoires réunis. Loin d’être pour le meilleur comme pour le pire.

Riche héritière aux nobles paroles, nobles apparences. Le goût de l’aventure, de l’illégalité coulaient dans ses veines. Braver l’impardonnable. Braver l’inacceptable. Braver pour assouvir des pulsions non refoulées.

Descendant du peuple de l’Orksreik. Un bâtard qui fit ses preuves parmi les siens. Un barbare comme les autres. Le stéréotype même de la brute sanguinolente. Qui peut parfois se montrer assez viril et intéressant pour qu’une humaine délaisse son dévolu sur lui.

Ainsi naissait Shera De BasseCourt. De BasseCourt car le « De » fait noble. « BasseCourt » car elle n’a rien d’une noble à proprement parlé.

Après une rupture définitive entre le père et la mère, Shera fut éduquée par les principes maternels. Le contexte, les manières, les fréquentations d’une bourgeoise en Leanbruun. Bercée par la bibliothèque la plupart de ses journées. Apprendre sans en avoir l’envie. L’enfance est faite de soumission, d’obéissance, d’apprentissage et d’insouciance. D’ignorance totale.

Alors Shera acquerra un langage soutenue. Le développa et l’intégra dans son quotidien.

Il arriva un temps où son sang d’orcs s’éveilla. Où la violence éclata. Où la cruauté germa. Où l’insolence et l’arrogance apparues.

Conflits. Mutineries. Rejet des principes acquis depuis toute sa jeunesse. Recherche de la rupture. Couper les liens avec sa mère. Retourner vers ses plus lointaines origines.

Et elle partit. Le visage haut. Les épaules fortes. Le torse bombé. Fière. Impatiente. En Orksreik. Là où son père l’attendait. Inconsciemment. Il savait qu’elle reviendrait.
5 ans passèrent au sein de ce peuple. 5 ans d’intégration. Toutes ces années suffisent à s’imprégner de la mentalité alors que l’âge adulte n’est pas encore atteint. Où la personnalité est modelable indéfiniment. Influençable et maniable à l’image de cette tribu.

Cette société orque, régie par la loi du plus fort, fait d’elle une société anarchique, dont la Justice ne peut être proclamé que par les plus imposants. Leurs croyances portées à vénérer Syphère comme une véritable divinité. A ce sujet, Shera puiserait dans chacune des divinités des Six Maudits.

Les sacrifices humains verraient le jour… Shera y pris goût. Du sang. Des souffrances. Des supplications. La soumission des victimes. La crainte se lisant sur les visages effarés de celles-ci. L’oppression. La domination. Tous ces éléments ingurgités pour ne faire qu’une entité.

Elle aurait appris quelques concepts du langage Orc grâce à sa facilité d’apprentissage.

Shera part désormais à Leanbruun pour faire ses preuves. Démontrer sa loyauté et son dévouement pour son peuple de l’Orksreik afin d’être acceptée comme l’un des leurs et ainsi rejoindre les rangs de cette armée sans vergogne.