[Rosaylin]Mélodie vivante

Dans le quartier du savoir, à la sortie de la bibliothèque la femme laisse planner son regard sur le quartier.

"Nous aurions du passer plus de temps ici, même si la vie sur les routes était plus agréable. Je me perds sans cesse dans les minuscules ruelles de cette immense citée.

Je me suis échappée a sous colline, rendre visite a Gretta, me retrouver dans un village m'a fait du bien j'ai retrouvé quelques marques. Leurs problemes avec les gobelins sont loin d'être appaisés. J'ai rencontré là bas deux hommes,Jansen et Vassili, ils m'ont parru de bonne compagnie. Et l'un semble être homme de confiance il faudra d'ailleurs que je le remercie pour son aide."

Le regard de la femme se porte sur l'imprimerie.

"Je sais bien qu'il faudrait que j'y retourne, mais je n'en ai pas la volonté encore."

Le regard de la femme se porte sur la tour de l'entropie, puis sur l'orbe.

"L'un ou l'autre mais lequel, comment savoir quel serait le meilleur choix?

Je ne peux que m'imaginer tes réponses toi qui ne peux plus maintenant me les faire. Rentrons a l'auberge avant que le froid ne tombe."

La femme est assise au sol et regarde les flammes dans l'âtre. A gestes méticuleux elle nettoie le violon sur ses jambes.
"Aujourd'hui je suis allé dans cette auberge de renom ou se croise dit on la plus fine fleur de la ville."
La femme se tourne et regarde son interlocuteur avec un sourire tendre.
"Tu te doute que je n'ai pas aimé, pourtant les spectateurs étaient attentif, j'ai même fait la connaissance d'une des danceuse très aimable et qui sait jouer de son corps. Peut être un peu trop cupide, mais d'un autre coté il faut bien vivre!

Il va falloir que j'y songe bientot aussi, je pense que je vais essayer de nous faire louer la chambre et le repas comme d'habitude, si notre habitude est valable ici.

Et il me faut encore trouver quelqu'un qui m'ouvre les portes de l'Orbe et de l'Entropie."

La femme soupire doucement, se retournant vers l'âtre elle reprend le nettoyage de l'instrument fredonnant une joyeuse mélodie.

Représentation a l'auberge du pont.

Alors qu'au dehors quelques mètres plus au loin une émeute faisait rage, a l'auberge du pont à la demande d'un client curieux la jeune barde laissa s'élever l'un de ses chant.

La rosa enflorece
En el mez de mayo
Mi alma s’escurece
Sufriendo del amor

Los bilbilicos cantan
Sospiran del amor,
Y la pasion me mata,
Muchigua mi dolor.

Mas presto ven palomba,
Mas presto ven a mi
Mas presto tu mi alma
Que yo me vo morir.

Yo m’enamori
D’un aire d’una mujer
D’una mujer muy hermoza
Linda de mi corazon.

Traduction :
Au moi de mai,
Fleurit la rose,
Mon âme s’obscurcit,
Elle souffre d’amour.

Le rossignol chante,
Et soupire d’amour,
La passion me tue,
Ma douleur redouble.

Viens plus vite, ma colombe,
Plus vite viens à moi,
Plus vite toi mon âme,
Car je me sens mourir.

Je me suis enamouré d’un courant d’air,
De l’air d’une femme,
D’une femme très belle,
Belle de mon cœur.


[très belle version mais masculine]